« Mon premier réflexe est toujours de dire non » – Simone Veil
Avant de vous lancer dans les détails de cet article (et on l’espère distrayant), un rappel sur l’origine du “non”.
Ce mot très court, de seulement 3 lettres, affiche une signification puissante lorsqu’il est utilisé. Le “non” est très courant dans la bouche des enfants, mais entre adultes, c’est plus compliqué. Il est souvent associé à quelque chose de mauvais, mais ce n’est pas toujours le cas !
Un “non” ne signifie pas la même chose partout dans le monde !
En France, les personnes peinent à se dire les choses. Dans le milieu professionnel, le manager opte souvent pour la manière douce, en empruntant plusieurs chemins pour expliquer à son collaborateur, quelles erreurs il a pu commettre. En France, être direct, ce n’est pas notre fort.
Tandis qu’aux Etats-Unis, ils ne passent pas par quatre chemins pour se dire les choses. La communication est très directe, autrement dit, un “oui” est un oui et un “non” est un non. Le manager est plus direct dans sa communication et donne des feedbacks de manière plus spontanée qu’en France.
Quant à nos amis du Proche-Orient, en Chine, la recherche de la vérité n’est pas la priorité, mais l’important est de délivrer le bon message. Les Chinois n’aiment pas dire “non” et par conséquent un “oui” ne veut pas toujours dire oui. De plus, une réponse n’est jamais définitive, un élément nouveau peut venir l’inverser.
Mais ce qui nous intéresse, aujourd’hui, c’est la représentation du “non” en France. Souvent, signe de désobéissance ou d’un comportement incorrect, il peut être mal interprété. En tant que collaborateur d’une entreprise, dire “non”, c’est : la peur de décevoir la personne, de donner une mauvaise image de soi, de rébellion ou même de la perte de son emploi.
Et bien, la réponse est “NON”, pas forcément ! (ça tombe bien, c’est notre sujet du jour)
Un “non” constructif, c’est possible ?
Tout d’abord, on ne dit pas non à la personne, mais à sa demande. Et toute la différence est là !
Même s’il s’agit d’une négation, elle peut être constructive, si une meilleure solution est apportée par la suite. Dire “non” à la demande de son employeur ne se veut pas forcément catégorique ; et réagir de manière immédiate et irréfléchie peut alors vous porter préjudice en tant que salarié.
Il est donc primordial de repenser à la proposition à tête reposée, de chercher à comprendre la requête, pourquoi pas trouver des solutions alternatives, de développer un argumentaire solide au refus ou de prendre le temps de formuler une contre-proposition.
En tant que collaborateur, il sera important par la suite, de donner sa réponse ou d’aborder la solution alternative avec diplomatie.
La discussion est la clé d’une relation saine et de confiance, entre un manager et ses collaborateurs, qui permet de nourrir de nouvelles idées et d’aboutir à une décision commune et constructive.
La négation peut-elle être parfois nécessaire pour une meilleure efficacité ?
En tant que collaborateur et face à son manager, on a tendance à vouloir dire “oui” à tout (et on vous comprend). Mais est-ce une bonne méthode ?
Dire “oui” alors qu’on pense “non” implique, d’une certaine manière, d’en payer le prix, par la suite. Cela peut impacter votre confiance en vous, votre productivité, la qualité du rendu de votre travail, mais aussi jouer sur votre vie personnelle. Ainsi, si vous êtes en capacité de justifier et dire “non” à quelque chose, c’est aussi que vous dîtes “oui” à autre chose : oui à une meilleure efficacité, oui à votre bien-être professionnel, ou encore oui, je ne veux pas être en surcharge de travail.
De plus, le salarié est en droit de refuser la demande de son employeur, si celle-ci n’est pas en lien avec son contrat de travail ou ses compétences et donc, ne correspond ni à sa qualification, ni à son expérience. Un “non” suivi d’une explication franche, transparente et honnête sera alors certainement bien accueilli mais vous demandera donc de faire preuve d’assertivité. Alors, affirmez-vous, et défendez votre vision des choses, mais sans porter atteinte à autrui.
Dans le cas contraire, si la requête entre donc dans le cadre du contrat de travail, le collaborateur peut se voir sanctionné, face à ce refus.
Collaborateurs et Managers, n’oubliez pas que chacun de vous a sa propre perception des choses, avec des responsabilités différentes, mais vous œuvrez ensemble pour un but commun : l’entreprise. Alors soyez humains et échangez !
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